Une conférence sur la formation “Expérience Québec” a été animée par Louise Ratté et Amélie Chartrano devant des terminales de Charles-Jully. Au programme : présentation du parcours d’inscription, formations dispensées, marché du travail, modalités de rémunérations, et situation économique et géographique.
C’est sur la région administrative de l’Abitibi-Témiscamingue, en frontière avec l’Ontario que s’est concentrée une conférence intitulée “Expérience Québec”. C’est « l’endroit où tout est possible, où tout est à bâtir et réaliser son rêve », lancent Louise Ratté et Amélie Chartrano en guise d’introduction. L’enjeu de cette réunion : présenter “Expérience Québec” du parcours d’inscription aux formations dispensées en passant par le marché du travail, les modalités de rémunérations ou encore la situation économique et géographique.
Cinq centres de formation
C’est une région minière qui manque de main-d’œuvre. Cinq centres de formations proposent ainsi une trentaine de formations. Les secteurs ? La construction, l’agriculture, le milieu forestier, l’horticulture, l’industrie, la mécanique, l’électromécanique et le tertiaire.
De 8 mois à 2 ans
Plusieurs rentrées sont possibles dans l’année. Les élèves peuvent y étudier en alternance, réaliser des stages rémunérés et des formations individualisées.
Ces formations durent de 8 mois à 2 ans et permettent d’obtenir le “Diplôme d’études professionnelles”.
Reconnu en France, il est au Canada, un passe-partout auprès des entreprises.
Il n’y a pas de prérequis exigés. Les enseignements sont gratuits pour les élèves français.
Le taux de placement est de 95 %. Plus de 4 000 emplois sont à pourvoir. « Les entreprises viennent chercher leur candidat au travail à la porte de nos écoles », précise Louise Ratté.
Par ailleurs, l’arrivée, l’installation, l’orientation, l’intégration dans la vie et les rapports avec les employeurs sont facilités par les autorités.
